Gau un Griis
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Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
                   

Situation actuelle

Le francique n’est pas une langue morte ! Il vit toujours en France comme chez nos voisins allemands et luxembourgeois.

Malgré des décennies de répression, le francique s’entend encore fréquemment en Moselle. Certaines zones sont plus actives que d’autres : on le parle encore dans les rues de l’est Mosellan, autour de Sarreguemines ou au pays de Bitche (Bitscherland). Il fait l’objet d’un regain d’intérêt croissant à l’ouest, notamment grâce à l’influence du Luxembourg et son marché d’emplois lucratif dont l’accès est souvent réservé aux francicophones (le luxembourgeois étant une variante du francique). Ceci mène au paradoxe qui est de mettre en place des cours de francique luxembourgeois là où la langue était implantée depuis des millénaires et n’a pas toujours été transmise !

Régulièrement, sont organisés des concerts ou lectures pour mettre à l’honneur les artistes qui ont choisi le francique comme moyen d’expression. Le festival «Mir redde platt» organisé tous les ans principalement à Sarreguemines met en avant tout ce qui concerne le francique pendant quelques jours : musique, fêtes, traditions, histoire, humour, etc... Un certain nombre d’associations se sont données pour mission de défendre cette langue et d’en faire la promotion, c’est le cas de Gau un Griis.

Le francique est également présent à l’école : une option «langue régionale des pays Mosellans» (LRPM) est enseignée dans certains collèges et lycées à quelques centaines d’élèves à travers la Moselle, elle peut aussi être choisie par les bacheliers pour leur examen. Il existe aussi, selon les établissements, des enseignements de Luxembourgeois.

La culture francique est elle aussi, toujours vivante en Moselle où d’anciennes fêtes traditionnelles sont perpétuées pour le plaisir de tous : c’est par exemple le cas de la Hexennaat, nuit des sorcières, et de la Rommelbootzennaat, nuit des betteraves grimaçantes, lointaines traditions d’origine celtique perpétuées depuis des siècles. L’importance des différentes traditions de l’Avent, de la Saint-Nicolas, de Noël ou encore de Pâques est très marquée et traduit bien l’attachement des mosellans à leur culture.

Malgré tout, le complexe du francicophone existe encore et beaucoup en ont gardé une image négative. En revanche, chez nos voisins sarrois, la langue est assumée par ses locuteurs, elle y reste un lien privilégié entre les générations.Au Luxembourg, le francique est langue nationale depuis 1984, il a été codifié et est utilisé par les journaux, la télévision et les sites internet. Il est très souvent requis pour y travailler.

A l’heure actuelle, on peut donc dire que le francique est une langue bien vivante mais menacée par défaut de transmission : c’est-à-dire que si les parents arrêtent de la transmettre à leurs enfants, ou que les enfants ne souhaitent plus l’apprendre, elle ne restera présente que dans quelques bastions et perdra forcément de sa diversité et une grande partie de ce qu’elle transmet.

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